« Je ne suis pas un homme, je suis de la dynamite. »

​

Cette phrase de Nietzsche, extraite d’Ecce Homo, résonne comme un cri, une provocation, une promesse.

Elle est le point de départ de ce seul en scène.

À travers ce spectacle, je ne cherche pas à raconter la vie de Nietzsche, ni à expliquer sa philosophie.

Je veux l’incarner. Le faire entendre. Le faire trembler sur scène.

Nietzsche est un penseur du corps, du vertige, de la rupture.

Ecce Homo est son dernier livre avant la folie, un texte incandescent, fragmenté, lyrique, orgueilleux, tragique.

C’est une autobiographie philosophique où il se met en scène comme prophète, poète, malade, surhomme.

Ce texte est déjà théâtre. Il appelle la voix, le souffle, le silence.

Le spectacle est construit comme une traversée : huit tableaux, huit éclats de Nietzsche.

Chaque chapitre explore une facette de son être : la sagesse, l’intelligence, la fatalité, la chute.

Le corps du comédien devient le champ de bataille de ses idées.

La voix se brise, s’élève, se perd.

La lumière sculpte les aphorismes.

Le silence devient cri.

Je veux que le spectateur ressente Nietzsche.

Qu’il soit bousculé, dérangé, ébloui.

Qu’il sorte du théâtre avec des questions brûlantes, des images persistantes, des vertiges philosophiques.

Ce n’est pas un hommage. C’est une convocation. Ce n’est pas une leçon. C’est une secousse. Ce n’est pas une biographie. C’est une incarnation.

Ecce Homo – Voici l’homme.

Voici Nietzsche.

Voici le feu

​BOGOS NUBAR